L'accident de Fukushima du 11 mars 2011 suite aux évènements d'origine climatique, a permis (Japon, USA, Allemagne, Suisse, Belgique, Italie arrêt programmé du nucléaire à base d'uranium ) de précipité la prise de conscience du niveau de sécurité des centrales nucléaires actuelles, celle-ci ne présentent plus des garanties suffisante en terme notamment de sûreté ( Bons nombres d'experts et de scientifiques ne cessent de le répéter les caractéristiques fondamentales des réacteurs actuels présentes des lacunes  ) mais aussi pour la gestion de la production des déchets radioactifs et l'appauvrissement des ressources en Uranium.

L'énergie solaire brille par son absence

Il est donc fort logique de devoir s'interroger sur d'autres alternatives, de remettre en question la production de l'électricité nucléaire fonctionnant à l'Uranium, de trouver d'autres type de centrale comme par exemple les centrales à sels fondus à base de Thorium et dans un monde qui depuis plusieurs années est basé sur les mêmes fondamentaux énergétiques ( Pétrole, Charbon, Gaz, Nucléaire ) l'énergie solaire de son côté brille par son absence.

Notre consommation d'énergie par an se défini actuellement avec une prédominance d'un trio composé de pétrole, de gaz et du charbon, le nucléaire, qui fait tant parler de lui, ne représente que 6 % de notre consommation mondiale, la biomasse, l'hydro et le solaire n'atteignent pas les 8 % a eu trois....

Il y a donc de quoi s'interroger sur le manque de vision ou de projet car sous l'effet de l'épuisement des énergies fossiles programmées, notamment l'uranium et le pétrole, l'énergie solaire est sans concurrence...elle possède une affligeante source abondante et gratuite, elle bénéficie d'une énergie sobre en CO2 et reste sans risque pour la population, ces atouts sont donc largement très nombreux et devraient permettre le développement des techniques de récupération des flux solaires, aujourd'hui en 2012 plusieurs projets ont déjà été réalisés ou sont en cours de développement, car malgré les nombreux avantages cités, les inconvénients sont aussi nombreux, la technique ou le matériel sont encore source de frein à ces développements, cependant certains projets comme Desertec permettront de faire un grand bon en avant.....

Pour les proNucléaires et son idéologie, l'énergie solaire reste une pure utopie, et bien que certains ne puissent voir que la lumière...sur une bougie, cette énergie possède un potentiel extraordinaire, une simple année d'ensoleillement suffit à délivrer plus que nos réserves d'hydrocarbure et d'uranium que notre sous sol en propose, sur Terre, une heure reçu par le Soleil est l'équivalent d'une année de consommation de l'énergie mondiale...ceci mérite à la base une profonde réflexion, et la succession des évènements des catastrophes donnera l'occasion d'approfondir les divers projets en cours ou ceux tombés dans l'oubli.

 

L'énergie solaire : est-ce réalisable ?

Le souci de la récupération des rayons du soleil et du rendement élevé seront les principales questions à soulever, c'est le cas également de l'acheminement notamment dans des zones éloignées, actuellement au-delà de 800 Km les lignes à courant alternatif ne sont plus réalisables financièrement et techniquement, EuréKa ! Il existe déjà des lignes HVDC de 2000 Km, un projet de 2300 Km au Brésil est en cours, nous pourrons donc même envisager de dépasser les 3000 Km, cela tombe très bien car la plupart des continents se trouvent à moins de 3000 Km des sites possédant de fort ensoleillement situé dans la zone Africaine et du moyen orient.

Comme évoqué ci-dessus le matériel actuel peut aussi donner quelques difficultés et freiner les projets, en effet les centrales solaires à miroirs demanderont de posséder un équipement capable de résister à des températures de 1000 °C que le foyer sera en mesure d'effectuer, ceci afin de garantir un haut potentiel de rendement, ce point faible actuel est déjà observer dans la conception d'une centrale à sels fondus à base de Thorium ( 800 °C ) ce qui me fait dire qu'il y a là deux bonnes raisons de développer des projets de recherches allant dans ce sens, de plus plusieurs indicateurs et acteurs nous montrent que l'industrie Européenne est en sévère déclin par rapport aux Etats-Unis et la Chine, bref les obstacles sont encore assez nombreux dans l'immédiat, mais avec une réelle volonté d'ouverture politique sur l'avenir tout reste possible, de plus technologiquement nous sommes capables d'apporter une nette rupture au lacune que rencontre les limites actuelles.

La capacité de puissance de ce type de centrale pourrait atteindre les 2000 MW et c'est encore en Chine qu'il faut porter son regard, un projet a été officialisé en Mongolie intérieure avec une centrale de 2000 MW ( soit bien plus que l'EPR et ces 1600 MW ), dans le désert marocain ou en Californie des projets de centrales de 500 MW sont en cours ainsi qu'en Espagne

C'est en France, et oui, que l'histoire de l'electro-solaire a débuté, dans les années 1970 le CNRS et EDF ont mis en commun un programme « Them ( Thermo-Hélio-Electrique-Mégawatt ) » et c'est grâce à la décision du conseil des ministres de l'époque que débuta la naissance de Thémis le 20 juin 1979 dans les Pyrénées-Orientales, sa construction s'acheva en 1983 et durant cette période, la France fut le fleuron de la conversion de l'énergie solaire en électricité, cette technologie fut d'ailleurs reprise par l'Espagne, les Etats-Unis et l'Allemagne, malheureusement ce projet fut abandonné en 1986, année de la décision de se tourner vers le nucléaire, il faudra néanmoins attendre 2004 pour voir la renaissance de ce projet et encourager la recherche sur l'énergie solaire, Thémis devient même un pôle de compétitivité au doux nom de Derbi ( Développement des Energies Renouvelables dans le batiment et l'industrie ) et d'autre projet sont en cours, notamment celui de Solar Euromed et le programme Alba Nova en Corse qui serait la première centrale solaire de grande puissance en France ( 12 MV ) mais à comparer du projet titanesque Allemand et son Desertec ( 100 GW ) 400 milliards d'euros investis jusqu'en 2050 le derbi est sans équivalence, il y a néanmoins un second projet européen Medgrid d'origine Française, venant compléter Desertec et destiné à acheminer l'électricité par le biais d'une interconnexion via des cables sous-marins permettant de relier les réseaux entre l'Afrique et l'Europe, RTE, EDF, Areva et Alstom sont ainsi concernés.

La centrale solaire thermique pourrait posséder une capacité de 1000 MW permettant d'alimenter jusqu'aux environs de 900000 foyers, ce type de centrale aurait 30 % de rendement, sa durée de vie serait estimée à 35 ans et son coût serait compris entre 3 et 7 milliards d'euros ( pour une centrale de 1000 MW ) la surface estimée est quand à elle de 4 KM2.

Son avantage par rapport à une centrale photovoltaique est à souligner puisque son rendement est donc nettement meilleur avec un niveau de 30 % ( 13 % pour une centrale photovoltaique ) de plus la production d'électricité est possible de nuit, reste néanmoins l'inconvénient majeur de la nécessité d'un fort et régulier niveau d'ensoleillement mais également un coûteux entretien.

Projet Gemasolar

Cette centrale se situe au sud de l'Espagne à Séville dans la région de l'Andalousie elle dispose d'une capacité de 19,9 MW servant à approvisionner en électricité environs 28000 habitants, sur le site il y a plus de 2600 miroirs répartis sur 185 hectares permettant de concentrer les rayons du soleil sur un récepteur se trouvant au centre de l'architecture du site ceci afin de chauffer le Sel liquide.

Gemasolar a la particularité et le privilège d'être la première centrale solaire fonctionnant 24H/24 ceci est possible car le site a prévu une capacité de stockage du sel liquide équivalant à 15 Heures d'électricité, ce qui permet donc de faire fonctionner la centrale même de nuit ou pendant les périodes nuageuses, à noter que Gemasolar devrait permettre de réduire les émissions de CO2 à hauteur de 30000 tonnes par an et sa production annuelle est équivalente à une transformation de 217 000 barils de pétrole.....

A l'heure actuelle le coût d'une centrale photovoltaîque de 2000 MW est estimé à 4 milliards d'euros

sa durée de vie donnée est de 30 ans, son rendement est de 13 % pour une alimentation d'environ 430000 foyers, sa technologie est maitrisée et fonctionne même avec un temps nuageux, reste l'inconvénient de ne point produire de nuit, l'entretien des panneaux et des moteurs seront certainement coûteux, sa surface ( 50 Km2 pour une centrale de 2000 MW ) reste imposante.

Cocorico, mais oui c'est encore possible, en France le 20 janvier 2012 à Sourdun ( 77 ) a été inauguré une centrale solaire d'une puissance de 4,5 MW pouvant alimenter 2000 habitants, construite sur un ancien site militaire de 15 hectares, cette installation recouvre près de 20000 panneaux solaires, cette centrale permettra le rejet de 1400 tonnes de CO2.

Elles possèdent l'avantage d'avoir une technologie simple, sa production peut se révéler stable de jour et son procédé serait aussi capable de produire un peu de nuit, son coût est estimé à 700 Millions d'euros, la puissance envisagée serait de 400 MW pouvant alimenter 310000 Foyers, sa durée de vie est estimée à 80 ans, son rendement est comprise entre 0,5 et 1,5 %, la surface utilisée serait de 40 Km2, malgré l'impact que cela aura sur le paysage et les difficultés de construction, son potentiel a déjà fait l'objet de prototype, comme en Espagne en 1981 ou aujourd'hui en Arizona avec la construction d'une cheminée de 1 Km de haut, un autre projet en sud-afrique projette de monter une tour de 1,5 Km de haut destinée à alimenter la capitale de la Namibie.

Avec un principe assez simple, celui de profiter des surfaces des villes comme les fenêtres les murs les trottoirs, les abribus, etc.... les films solaires pourraient pourquoi pas servir de relais, cette idée imaginé en 2003 par des chercheurs au Japon et aux Etats-Unis pourrait grâce aux avancées technologiques devenir réalité, à San Francisco aux USA, la société Konarka vient en effet de poser des films solaires sur un abribus, en France la société Armor travaille actuellement sur un projet visant la réalisation et la conception de film solaire pouvant recouvrir une surface de 10 Km2.

Malgré sa courte durée de vie, 20 ans ( actuellement ) sa puissance pourrait atteindre 500 MW et alimenter 80000 foyers son rendement est estimé entre 8 et 10 % son cout est évalué entre 500 et 1000 millions d'euros, en revanche aucune production de nuit, la composition des films solaires ne présentent aucuns dangers nocifs répertoriés à ce jour, l'association de deux molécules, le P3HT ( libérant les électrons quand un photon de la lumière le rencontre ) et le PCBM ( transportant les électrons vers la surface du film ) permet de réaliser une poudre de polymère organique.

Dernier projet présenté et non des moindres, est le Solaire Spatial ou comment capter le flux solaire depuis l'espace, projet sans doute très space actuellement car son coût de construction est estimé entre 2 et 10 milliards d'euros et ce pour une durée de vie de quelques dizaines d'années, sa puissance serait de 100 MW et pourrait alimenter 140000 Foyers, son rendement est en revanche élevé, 30 %, aussi spécial que cela puisse paraître plusieurs projets sont à l'étude comme Solaren ( une entreprise américaine ) et Jaxa l'agence spacial japonaise qui conjointement imagine une centrale solaire spaciale de 1GW, en France c'est Astrium qui projette de placer en orbite de petits satellites fournissant de l'énergie pour des zones isolées voir dangereuses.

Les projets sont donc nombreux et chacun d'entre eux présentent des caractéristiques fort intéressantes pour palier aux déclins des énergies fossiles polluantes, malgré tout il reste primordiale d'évoquer le coût du solaire, son activité étant quasiment nul actuellement, il est impératif de coupler la recherche et les investissements dans le développement des matériaux, l'énergie Solaire est actuellement 4 fois plus cher que le prix du marché, et malgré les baisses de prix notamment et sûrement au faite que la chine domine ce marché, l'absence de grande production et le manque de progrès technique ne permettent pas de séduire davantage les investissements, reste la nécessaire prise de conscience des mondes politiques et le cas échéant de rapprocher la géopolitique des pays concernés à trouver des points de consensus d'énergie solaire, mais aussi et surtout de définir une stratégie de politique Européenne énergétique commune aux pays membres ou l'on peut voir de grande différence de type de production.

Certes les coûts sont énormes, certes le scepticisme des conservateurs et le savoir faire nucléaire à base d'uranium ne militent pas encore pour que de tel projet puisse être la norme énergétique du futur, et bien loin des préoccupations économiques et de la gestion des dettes, la question centrale du développement futur de la production des énergies renouvelables remplace peu à peu l'utilisation polluante des énergies fossiles, mais aussi du nucléaire à base d'uranium, l'Europe a d'ailleurs prise en compte cette nouvelle orientation en exigeant aux pays membres de viser l'objectif de 20 % d'énergies renouvelables d'ici 2020, bien que ce pourcentage soit insuffisant il n'en reste pas moins bien présent sur le papier, il restera néanmoins à vérifier que les pays membres atteignent bien cet objectif, dans huit petite années... mais dans l'immédiat et dans un monde fragilisé par ces enjeux économiques et financiers, les questions que soulèvent le défi climatique sont bien plus nombreuses, préoccupante et encourageante que le simple fait de perdre un triple A – Gardons cela à l'esprit -

L'écologie est par nature Apolitique – l'écologie est un combat

Malgré l'importance de ce sujet central les résistances sont nombreuses – Lobby, idéologie, habitude de l'ancien monde, ignorance, indifférence – l'écologie est un combat tout comme celui de faire prendre conscience à ceux qui détournent encore le regard sur des questions environnementales mais aussi à ceux qui se focalisent sur ce que certain appel l'autoritarisme vert ou le simple fait d'évoquer le sens du mot « écologie » qui produit chez certains un violent rejet, je dirais à ceux-là que l'écologie par nature est Apolitique elle concerne tout le monde toutes générations confondus et c'est bien vers celles du futur qu'ils faut se tourner, plutôt la sagesse citoyenne se tournera vers le bon sens écologique et plutôt nous sortirons de cette impasse de convergence des crises, qui en faite n'en est pas une, car de nombreuses solutions existent....

Que le réchauffement climatique soit une vérité ou pas, l'objectif à atteindre est certainement très loin des guérillas pro-sceptique vs les pro de l'urgence climatique, l'épuisement des énergies fossiles contribuant à alimenter le CO2 sont à eux seuls une motivation nécessaire pour garantir et permettre un équilibre de production des énergies électriques renouvelables et durables ( Eolien, Photovoltaîque, Biomasse, Hydraulique, Nucléaire à base de Thorium etc... ) mais il est nécessaire d'aller plus loin en développant une politique de rénovation des bâtiments et des logements, d'introduire également pourquoi pas, une charte environnementale dans les lieux d'emploi comme les immeubles de bureaux ( gestion du parc électrique, lumière dans les bureaux inoccupés le soir.... ) mais aussi dans les établissements scolaires, les bâtiments industriels, les lieux d'habitations etc.... mais également mettre en avant un programme de prévention ( oui je sais pour certains cela risque d'être difficile ) destiné à sensibiliser davantage toutes les générations à ces questions environnementales, les nouvelles générations sont sans l'ombre d'un doute celles qui méritent une placent prépondérante dans l'éducation "verte" car pour bons nombres de jeunes évoluant dans les grandes cités, la question de la nature et de son écosystème vient bien après le souci d'acheter le dernier Iphone.

Ces arguments, de bon sens en action, vont bien plus loin que le simple de fait d'évoluer dans un monde plus « propre », avec une qualité de l'air appréciable car cela permettrait également de faire réduire la facture des coûts sociaux ( problèmes de santé et tout ce qui gravite autour ) tout en réduisant également la facture énergétique et contribuant ainsi à développer et soutenir la croissance, en sommes une invitation au nouveau monde à faire pâlir les dinosaures de l'ancien.

Heureusement quelques hommes doués par la nécessité d'aller de l'avant, ont eu cette brillante idée de développer un projet titanesque et visionnaire, profiter du rayonnement solaire issue de certains pays d'Afrique du nord et du moyen orient ( zone Mena ) pour alimenter électriquement une partie de l'Europe ( 15 %), en effet c'est en 2009 que le concept fut créé, plusieurs entreprises sont à l'origine de ce projet, Deutsche Bank, E.ON, RWE et Siemens, mais également plusieurs ministères allemands, des responsables de la Commission européenne et du Club de Rome, la partie étude technique du dossier fut élaboré par le centre allemand de recherche aérospatiale ( dlr ) et financé par le ministère allemand fédéral de l'environnement, mais le concept Desertec est né en 2003 avec la TREC ( Trans-Mediterranean Renewable Energy Cooperation)

Le concept est basé sur l'exploitation des futurs centrales solaires thermiques à concentration (CSP) et du parc Eolien réparties dans divers sites de la zone Eu-Mena permettant d'acheminer et alimenter aux environs de 15 % de l'électricité européenne en 2050, l'exploitation tournera essentiellement sur les domaines du solaire, de l'éolien et de l'hydraulique, et c'est à travers la technologie HVDC (High Voltage Direct Current) que s'acheminera une partie de cette électricité européenne.

Son lancement devrait débuter en 2015/16 selon Dii ( ( Development Institute International – regroupement d'entreprises ( ABB, Deutsche bank- enel green power, E.on, RWE, saint-Gobain, Siemens, etc.... ) et autres fondations ( Desertec foundation ) néanmoins les difficultés économiques et les soucis de croissance au sein de la zone Euro peuvent entraver le développement de ce projet, car le financement est colossal...de plus le manque d'uniformisation règlementaire au sein des pays membres de l'Europe et l'absence d'une réelle volonté politique de développer les énergies renouvelables font que les investissements sont freinés

C'est le cas également au Maghreb car l'absence de développement de politique énergétique qu'il soit en Europe ou en Afrique freine inévitablement la mise en place de tel projet, ralentissant par son biais les investissements, la recherche.... d'ailleurs ce gigantesque projet pourrait à lui seul permettre de résoudre bons nombres de conflits....et autres problèmes géopolitiques, il pourrait aussi permettre à l'Europe de se doter d'une vrai puissance à travers un consensus énergétique qui devrait à son tour permettre la mise en place d'une Europe autrement plus fédérale que celle que l'on nous a pondue, l'Afrique du nord et le moyen orient pourra également tirer avantage du développement de Desertec et de Medgrid, sans compter le potentiel de croissance et des retombés des recherches entrepris pour le développement des projets au sein de Desertec et de Medgrid.

Il faudra bien plus qu'une excellente et salutaire idée venu d'Allemagne et de l'intéressant développement Français de Medgrid pour disposer de 15 % ( seulement ! ) de l'électricité européen en 2050, pour l'heure d'autres projets du même type sont en cours dans le monde comme aux états-unis ou dans la zone de l'océan indien avec le desertec Asia reliant l'Australie à la Chine

Desertec