A propos du blog et de l'auteur

Compositeur ( cybernoiser.net ), administrateur du portail zikmao.net, pratiquant un Apolitisme participatif je suis également un "libre" penseur agnotique guidé par un souci de développer et promouvoir les pensés et vertus du socialisme écologique ( partage et répartition plus équitable des richesses - préservation de l'équilibre des écosystèmes - Maintien d'une justice sociale - développement d'une politique culturelle évoluant et collant avec son temps, avec son époque ) et d'un ordre ( dans le bon sens du terme ) Démocratique.

Dans les échos des chaos issues des crises que nous traversons, dans une société proche d'un nouveau paradigme de la cité, je m'efforce de développer dans la réflexion et les flux de l'actualité, des articles qui dans son présent tenteront d'apporter, je l'espère, une certaine visibilité accompagnant la construction d'un avenir pourtant fragile et relativement sombre.

Dans l'ère du temps ira chercher les fragmentations et divisions que produisent nos sociétés dite "civilisées" et c'est dans l'intervalle des entre-temps - passé présent avenir - que l'on peut trouver toutes les clefs qui nous permettra de dépasser les tensions issues des déséquilibres et les égarements de la "démocratie" oligarchique,  de la société technologique et numérique.

L'impératif nécessité d'un profond changement de notre système de vie ne peut se dérouler sans la participation des consciences citoyennes - des volontés politiques - et du système financier - cette association d'intérêts réciproque ne peut s'effectuer en l'absence d'un des trois acteurs de la société de masse.

Le blog, les articles "Dans l'ère du temps"  sont à disposition selon les termes de la licence Creative Commons
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La lettre de Soun Music aux Candidats de l'élysée

Par l'initiative d'Anthony Mora-Amaya, rédacteur en chef de Soun-Music, plateforme de diffusion de musique indépendante sous licence Créative Commons, qui ne se contente pas que de diffusion mais enrichie également au travers de l'actualité ( le droit d'auteur, la loi Hadopi Vs Licence Globale, les licences libres, la Sacem et les actions du gouvernement via le ministère de la Culture ) un investissement d'engagement pour la communauté de la musique "libre" et indépendante, mais aussi pour défendre une vision , qui mérite sa place dans le développement de l'ère du numérique et de la défense de la culture.

Cette lettre est destinée aux candidats pour l'Elysée, son contenu, sa pertinence et son courage mérite d'y prêter attention et je m'associe volontiers en co-signant cette lettre.

Les questions sont orientées sur la Licence Globale, sur la réforme du droit d'auteur, la Sacem, sur le développement de la culture et du numérique.

Si toi, musicien amateur ou pro, amoureux de la musique et d'une culture vivant avec son temps, tu passes par-là, pense à soutenir cette initiative.

Il faut sauver le bateau Euro

Le rendez-vous de ce 16 août entre Monsieur Sarkozy et Madame Merkel n'a créé aucune surprise, les annonces comme la mise en place d'une taxe sur les transaction financières, l'instauration d'une règle « d'or » par les 17 pays de l'union européenne pour l'été 2012, ainsi que la création d'un gouvernement économique de l'euro ( réunion deux fois par an ) qui prendra place auprès du côté du conseil de l'union et de la commission européenne.

Un mariage de raison : le premier refus

Cette série de « mesure » face aux enjeux que nous traversons est-elle en mesure de satisfaire et d'endiguer cette crise ? Si d'après les espérances illusoires de la mise en avant des eurobonds ( mutualisation des dettes des pays de la zone euro ) pour tenter de faire passer le médicament et le refus de l'Allemagne, dans l'immédiat, du modèle de son fonctionnement, c'est aussi, là, un signe, qu'à court terme la stratégie dans un contexte de faible croissance et du manque de visibilité à moyen terme n'est pas présent dans ce pays, ni par ailleurs la volonté de devoir assumer son développement, ce qui d'un certain regard peu se justifier.
Malgré toutes les mesures décidées dernièrement seront-elle suffisamment pertinente dans ce contexte particulier de cette crise et des enjeux électoraux à venir ?

Le résultat de cette réunion, au présent, n'est pas très orienté sur la solidarité européenne, et bien que l'on puisse comprendre la réticence ( du moment ) de mettre en place une dette commune à tout les états de l'union monétaire, peut être manque t-il dans ces contextes si complexe du courage et des convictions, qui malheureusement rejoignent le peu d'enthousiasme manifesté lorsque la situation ce prête aux réformes structurelles et visionnaires de l'avenir européen, des pays la composant et des citoyens y travaillant.
Cette réunion donne un autre visage que celle du 21 juillet.

Là, aujourd'hui, on pourrait interpréter cela par des mesures rustines, tentant de colmater des brèches d'un système, qui de toute les manières possible sera sérieusement à revoir, pas le temps donc de se gargariser l'ego d'une réussite, il y a vraiment pas de quoi, et même s'il on peut entrevoir une timide avancée ( taxe sur
Les transactions financières notamment ) sur le processus des euros-obligations pour le futur, quand les piliers des états de la zone euro seront, croissance oblige et poids de dette en régime forcée, au mieux qu'aujourd'hui ( mais quand ? ) rien ne garantie la stabilité de cette zone, notamment pour les pays les plus défavorisés par l'impact des crises, des dettes, et du manque de croissance.

Aujourd'hui comme hier : un manque de courage et de convictions européennes
  




En visionnant les nombreux et riches intéressants graphiques ( évolution des dettes publiques sur la périodes 1995-2010 ) sur le site les crises.fr
la première chose frappante, même pour un nul en math, c'est de constater la continuité de la chute des recettes face à l'augmentation des dépenses donc de l'accumulation du déficit général dans une période, qui reste à souligner, présente une relative et faible croissance, cumulé aux tsunamis des crises financières et bancaires depuis 2007-08, ce qui ne manque pas de révéler de nombreuses interrogations sur le déroulement des divers budgets de ces dernières années – sur quelle base de modèle de croissance les budgets ont-ils été préparés ? - Comment aujourd'hui résoudre ce déficit général dans un contexte toujours aussi morose dû à l'absence de croissance ?



Aujourd'hui en France, notre ministre du budget nous rappel qu'il garde une confiance notoire dans la solidité de l'économie américaine, en tant que Français j'aurais nettement préféré qu'il développe la confiance dans l'économie de notre pays. Car dès à présent, il nous faut trouver 10 milliards de roros pour conserver notre confiance à l'égard de cette précieuse règle des agences de notations, pas de panique, il y a des idées et quelles viennent du centre, de la gauche ou des verts, les idées sont là et mérite d'être développées....même du côté de l'ump, d'ailleurs le consensus des idées commencent à faire émerger une ligne qui depuis des années cessent d'être l'objet d'une attention :

  • Réduire la diminution des charges sur les bas salaires
  • Regarder l’efficacité de la prime pour l’emploi
  • Revoir la baisse de la TVA dans la restauration
  • Taxer davantage les hauts revenus
  • Taxer les flux financiers spéculatifs
  • Augmenter la Tva sur les produits de Haut de gamme
  • Abaisser le coût du travail
  • Supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires
  • Abaisser l'impôt des sociétés des entreprises qui réinvestissent les bénéficient
  • Baisser la TVA sur le basique alimentaire
  • Continuer la lutte contre la fraude des petits et surtout des gros poissons
  • Epargner davantage les classes moyennes et les pauvres
  • Supprimer le bouclier fiscal
  • Revoir la politique de la gestion de la précarité 
  • Arrêter les interventions militaires en Lybie ( ici aussi ) et en Afghanistan 

Toutes ces mesures semblent partir du bon sens, reste à savoir dans un contexte politique chargé si elles seront aux rendez-vous dans les prochains mois voir les prochaines années.

Le cycle des crises

Depuis l'arrivée de la crise des Subprimes et du secteur bancaire, les crises financières tiennent un rôle prédominant dans l'échelle du crisomètre, ces crises annonciatrices de déséquilibres, nous enseignent que ce secteur arrive sans doute, dans sa gestion et son fonctionnement, à un tournant, à la fin d'un...cycle ou le système financier et bancaire tiennent le haut du pavé, dans un occident vacillant produisant une société fatigué.

Dans un premier temps les réactions de ces crises systémiques, ont été gérées comme n'importe quel Krach boursier, entre indignation, stupéfaction et expertise, nous expliquant finalement que le système est basé sur des fondations solides, que la plus grande puissance mondiale, les états-Unis, se remettra de ce Tsunami de la finance, que la croissance repartira, que l'Europe elle aussi solide, trouvera un second souffle, et qu'avec une bonne et tout aussi solide Régulation financière, les rouages de la machine du système repartira comme...en 40 !
Malheureusement il n'en est rien, la situation d'aujourd'hui succède à une pâle situation d'hier, la révolution technologique et sa bulle spéculative sont passées par là, produisant à quelques choses près les mêmes difficultés engendré par la révolution industrielle du 19ème siècle, bien que cette épisode de notre histoire passé n'est plus grand chose à voir avec l'histoire de notre présent, au jour d'aujourd'hui et bien plus qu'hier, le constat est là...les crises s'accumulent, Climatiques, Sociales, Fiscales, Culturelles, Écologique, Politiques, Médiatiques, Intellectuelles, Expertises, Énergétiques, Industrielles et Européennes......

Aurais-je oublié quelque chose ?

Arf ! Je vois ma boite de doliprane me faire un sourire sarcastique et me dire qu'il s'agit d'une crise mondiale, d'une crise de notre société.
Ah bon tout va bien alors ! Docteur vous m'en mettrez 4 par jours !

2007-2012 : l'époque des crises

Tout ces symptômes sont bien les signes d'une société qui peinent à produire un point d'équilibre, les difficultés que rencontrent les sociétés sont de toute les manières possibles inévitables, puisqu'elles résultent de plusieurs facteurs complexe à gérer, néanmoins lorsque la quasi totalité des fondements d'une société se met à faire converger tout les problèmes dans un espace temps relativement court et dans un contexte de crise financière et bancaire, il y a tout d'abord, en principe, la nécessité de prendre le temps de faire un constat général, d'observer le fond du problème ( enfin des problèmes ) en y mettant les bonnes formes et surtout éviter de s'assoir tranquillement au côté de la fatalité, du repli sur soi, et de la facilité consistant à dire finalement que cela fait « 200 ans que notre système est en place, il c'est toujours relevé et se relèvera », il est certain qu'il se relèvera, sans doute pas ou plus dans sa forme que l'on connait, malgré tout les tentations sont immenses de préserver ces privilèges, de garantir et de protéger ce qui peut l'être, bref ! En sommes de faire du conservatisme à outrance avec un protectionnisme mal dirigé, certes il peut paraître aux néo-conservateurs insurmontable l'idée même du changement, c'est malgré tout une nécessité vitale pour le système...démocratique et pour notre Société.

Dans une société qui a basculé dans l'oligarchie, évolution du système démocratique vers une culture de la richesse et du culte de l'argent, comment serait-il possible de résoudre les problèmes financiers autre que par des annonces de circonstances, donc de façade ?

Façade, oui le mot n'est pas trop fort, d'autant plus qu'il se confirme, aujourd'hui malheureusement, mais au-delà de cet état de fait, comment entrevoir et préparer l'avenir sur des bases qui sont toutes loin d'être aussi solides qu'annoncées ?

Car à l'heure des catastrophes, nul besoin de se baser sur le calendrier Maya pour voir une lueur, sans catastrophisme, d'un profond changement d'un paradigme qui prend son temps pour s'affirmer, sans catastrophisme finalement puisqu'il y a les solutions devant nous aux problèmes que l'ont rencontrent, c'est seulement dans l'accomplissement et le développement ou pas, de ces derniers, que la société pourra, ou non, relever les nombreux défis qu'elles s'apprêtent à traverser, bien sur nombreux devront retirer les grains de sable qu'ils ont devant les yeux autant d'ailleurs que l'aveuglement que procure un bon paquet d'euros, car la culture de la richesse et le culte de l'argent dans un système vacillant et en crise se succédant est un non sens, dangereux, qui accentue les problèmes des uns aux autres.

Dangereux finalement, puisqu'il peut faire le lit aux extrêmes, d'une part, de l'autre les crises et ces déséquilibres se succédant, elles se compliquent davantage car elles se nourrissent de l'incapacité à résoudre les conflits et ce qui en découle, un peu comme si le serpent se mordait la queue, une spirale qui engendre davantage la fragmentation de la société, car en plus de produire toute une série de dérives (..... ) et de vices (.....), autres facteurs annonçant des dysfonctionnements de la démocratie, l'accentuation de ces phénomènes influences directement le terreau des maux que la société subis.
Financièrement parlant l'accumulation et l'augmentation des dettes des pays occidentaux depuis 2007 contribuent également à alimenter le poids de cette crise.

2011 : l'impasse financière ?

Il a fallut une dégradation de la note de la dette publique américaine par l'agence de notation Standard & Poor's pour que la bourse puisse faire un plongeons, ramenant du même coup, le niveau boursier, au même niveau que 2007/08, il faut dire que temps que le fond du problème n'est pas réglé, il revient au galop comme un bourrin avec ces oeillières.
Mais il est néanmoins intéressant de s'attarder sur l'origine de cette dégradation, car est-ce l'incapacité des états-unis à rembourser à moyens et long terme la dette publique ou est-ce un problème de volonté dû à des difficultés de politiques internes ?

Certains ont jugés scandaleux la notation de S&P et s'indigne d'être dans son viseur, il faut dire que quand tout va bien on trouve normal d'être bien noté, quand la bateau vacille c'est un scandale, d'autres jugent que c'est une décision plus politique que financière et que la main mise des agences de notation ne reflète pas la réalité des états et de la société.

Toujours est-il que l'oiseau de mauvaise augure de l'abaissement de cette note n'est pas un signe très encourageant pour la suite, certes, certains peuvent toujours nous rassurer et se cacher derrière le prétexte d'une hypothétique nouvelle norme de la notation des états-unis, en clair elle annonce et amorce la suite des notations des autres pays..notamment la France...j'ai relevé un passage de Jacques Attali dans le Monde qui forcément a interpellé mon attention :


Est-ce encore un Hoax ? Sur qui et quelle déclaration se baser ?

Peu importe Finalement.

Nous sommes encore une fois dans une constatation ou l'on présente les déclarations des uns, plus rassurants à ceux qui confrontent et collent certainement mieux à la réalité, toujours est-il que ce genre de constats alimentent également le fait de voir des sondages révélant que les Français font plus confiance à Merkel qu'à Sarkozy, peut-être d'ailleurs pourrait-on trouver la même chose en Allemagne ?

C'est d'ailleurs un autre problème assez fondamentale, la confiance que place ces sondages au devant de la scène médiatique et des répercutions que cela produit, car quelques que soient son bord politique et ces convictions personnelles, il faut dépasser les clivages Gauche-Droite, aller à l'objectif, rassembler les bonnes idées et il faut pouvoir encourager de sortir de cette situation et soutenir son pays, en l'occurrence la France pour porter haut les réformes qui s'imposent.... d'inviter comme le fait Monsieur Sarkozy à rompre la douce et relative chaleur estivale pour réunir et rassembler ceux qui sont concernés par cet épineux problèmes, malheureusement on peut toujours douter du résultat que produira ce genre de réunion voir même des annonces de réformes qui seront présentées, les exemples sont malheureusement suffisamment abondant pour produire des arguments de non crédibilité, mais est-il nécessaire d'effectuer un développement ?

Dans ces circonstances, je dirais que non, ce serait contre productif, car il sera toujours temps de le faire si les réformes qui s'imposent ne sont pas appliquées, les crises sont une chance en quelques sortent ( il faut le prendre comme cela ), car elles peuvent nous permettre si toute fois elles sont comprises, de pouvoir réformer un système ( cette « régulation et moralisation financière » vient de nous montrer ces limites ) dans sa profondeur, en tenant compte non pas du seul problème financier et bancaire, ce qui serait une erreur fatale à l'occident et au reste du monde, mais dans sa globalité, à ce titre nous n'avons pas besoin de la quasi inutilité des intellectuels et experts asservit aux mondes médiatiques ( pour ceux en doutant encore voir le livre de Pascal Boniface «  les intellectuels Faussaires » confirmant les dérives de ces dernières années ) ( enfin inutile, j'abuse fortement, puisque leurs productions nous donnent des indications sur une société malade ), mais de sociologues et d'experts indépendants et surtout impartial, permettant de rendre une éventuelle visibilité du présent pour construire l'avenir, car avoir autant de cerveaux sous la main pour produire autant de déchet, je m'autorise à penser que finalement le tas d'ordure accumulé ces dernières années commence sérieusement à sentir mauvais.

L'Europe : une évolution ou une Fin ?

Car nous en sommes là, n'en doutons plus, cette crise financière et bancaire a rendu à fragiliser davantage un système d'une société qui finalement trouvait déjà des signes d'essoufflement, bien avant les Subprimes , aujourd'hui, car c'est cela qui reste intéressant et primordiale, aujourd'hui l'Europe c'est quoi ? Et demain ?

Quel modèle de société propose aujourd'hui cette Europe financière et bureaucratique face au problème que rencontre les pays de la zone euro ? ( on parle sans cesse de la dette grec, du Portugal, de l'Espagne et de l'Italie, on commence du bout des lèvres à aborder le sujet pour la France, nous sommes tranquille sur les 2 prochaines années, qu'ils disent )

Suite au somment du 21 juillet 2011, Elle propose à travers les eurobonds d'assurer la stabilité financière de la zone, de mettre en place un conseil de stabilité, mais se sera finalement, sans doute le 16 Aout que prendra forme l'avenir de cette zone, un rendez-vous Ô combien important qui réunira Madame Merkel à Monsieur Sarkozy, et c'est dans l'ironie du sort, une nouvelle fois, que ces deux pays vont se rencontrer pour tenter de sauver ce qui peut l'être, cet à dire le fonctionnement de la zone Euro, en sommes de l'Europe, ce qui d'ailleurs est en soi le plus gros problème de cette Europe, incapable de proposer et de développer un modèle de société autre que celui basé sur un système financier, certes, l'Europe reste d'une grande utilité sur le développement des européens, même si nous n'en avons que peu conscience, néanmoins l'élargissement de la zone Euro aurait dû s'accompagner d'un plan de développement d'une Europe Sociale et d'une restructuration du visage de la politique industrielle, qui dans un monde confronté à des difficultés financières et écologique part d'un bon sens...aujourd'hui seul le « couple » Allemand et Français est en mesure de soutenir cette zone, économiquement seule l'Allemagne en est capable, ce qui est une réelle préoccupation.

Les magiciens marchant sur des oeufs

Nous sommes dans une configuration terriblement complexe et compliqué, le poids des dettes publiques des différents pays occidentaux sont confrontés à un taux de croissance bas, de ce constat, simple, dans le « jeu » de la recette et de la dépense, comment mettre fin aux dettes ? Quelles formules mettre en place pour garantir la continuité et la vie de cette zone ? Comment développer de la croissance ?

D'une part ne pas écouter les arguments irresponsables des partis ou des idées extrémistes, consistant à vouloir sortir de cette zone, ce qui serait forcément une catastrophe que l'on oserait même pas imaginer et mesurer, de l'autre puisque le fonctionnement même de cette zone est en danger, dans la meilleure des solutions actuelle, c'est bien de développer une Europe Fédérale avec une question de fond de la budgétisation et de la répartition du protectionnisme de chaque états membres, mais aujourd'hui et à court terme n'est-il pas trop tard ? Ne s'agit-il pas seulement maintenant de calmer l'orage de cette tempête en proposant à Allemagne et aux peuples allemand de se porter cautionnaire d'un système en plein déclin, n'en doutons pas, cet échange risque d'être contraignant au niveau budgétisation ainsi qu'au niveau fiscal, tout ceci dans un contexte de pré-élection et sur un fond de tension sociale, déjà elle stigmatisée et pointée du doigt, présentée par certain comme un cancer de la société, la précarité, mais on peut toujours se cacher derrière le buisson de la pauvreté pour satisfaire ces coupes budgétaires ou affoler les compteurs de l'électorat populiste, des réformes entrepris, c'est bien la volonté des peuples, méprisés la plupart du temps, qui garantiront la pérennité du système ou pas, n'en doutons plus, non plus, le niveau de concession que seront prêt à effectuer le peuple allemand déterminera l'ensemble de la stabilité, mais rien ne garantie que ces concessions issues d'un pays pragmatique soit suivi par l'ensemble des peuples de la zone Euro, y compris la France, donc, une nouvelle fois le pire ennemi du présent est toujours le changement dans la Continuité.

Il ne s'agit pas de mettre au pas un système mais de l'aider à trouver un nouveau souffle, n'oublions pas que sur le chemin du pont séparant la démocratie de l'oligarchie, il y a la tyrannie.
Devrons nous assister aux déclins de l'occident ? Le pays du milieu n'en espérait pas temps pour prendre la main mise de la norme du système financier et servir de nouveau modèle de société.
La question est de savoir contre qui nous battons nous, de nous-mêmes et de la relation que nous avons avec l'argent !
La question est de savoir dans quel "idéal" de société nous souhaitons évoluer, nous et surtout les prochaines générations.

La polémique sur le défilé militaire du 14 juillet ( déclaration de Madame Eva Joly )

Avant d'entamer le fond de la polémique, il est intéressant de s'arrêter deux secondes sur l'origine de cette fête Nationale et de ce qu'elle représentait hier et ce qu'elle représente aujourd'hui.

Organisé depuis 1880 sous la IIIe République, cette fête national Française fut à l'origine créer ( dans le même temps que la Marseillaise ) pour tenter de lier une valeur républicaine à un régime, cette initiative fut elle aussi productrice de polémique provoqué par le souvenir « sanglant » de la prise de la Bastille, c'est finalement la date du 14 juillet qui sera retenue par la proposition de Monsieur Benjamin Raspail, le 14 juillet d'auparavant était une fête de la Fédération datant de 1790.

Le caractère militaire de cette fête fut définitivement adopté en 1919 célébrant le triomphe de la Nation Française et sous cette impulsion elle donna une valeur de protection de la nation et de la république mais elle souhaita également  participer à l'attachement de montrer son pouvoir aux peuples mais également aux yeux de la scène internationale, qui dans le contexte de ce lourd passé, trouvait un juste échos.

Aujourd'hui, dans un autre contexte, lui aussi lourd, pourtant sans comparaison, Madame Eva Joly, candidate d'Europe écologie les verts pour 2012, propose la suppression pure et simple du défilé militaire du 14 juillet pour le remplacer pour un «  Défilé Citoyen »

« "Je pense que le temps est venu de supprimer les défilés militaires du 14-Juillet parce que ça correspond à une autre période. J’ai rêvé que nous puissions remplacer ce défilé (militaire) par un défilé citoyen où nous verrions les enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d’être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent », a déclaré Mme Joly à l’AFP


Que l'on soit pour ou contre ce Défilé Militaire, cette intervention est intéressante à plus d'un titre puisqu'il fait jaillir et ressortir les bonnes et mauvaises profondeurs tout en permettant de se poser quelques questions même sur un sujet symbolique :

Est-il illégitime et ridicule de remplacer un défilé militaire par un défilé citoyen ?

Ce dernier ne serait-il pas nettement plus nationaliste qu'un simple défilé militaire ?

Ne pourrait-on pas rendre hommage également dans cette fête Nationale, aux incarnations de la citoyennetés ?

Il y a là, une idée intéressante et loin d'être stupide, de faire cohabiter un défilé militaire avec un défilé citoyen, ou tout du moins de créer un hommage National à la citoyenneté, personnellement je ne trouve pas qu'il soit choquant de vouloir rendre hommage à son armée, en revanche dans une société occidentale qui se prétend évoluée, l'absence d'une fête nationale citoyenne brille aussi fort qu'un roulement de tambour quand un char défile sur les Champs-Élysée.


Bien que certaines réactions et déclarations soient aussi absurdes que scandaleuses pour la Nation Française,

«  Marine Le Pen (FN) "Ça démontre que Mme Joly ne comprend absolument rien aux liens extrêmement profonds qui existent entre le peuple français et son armée."

"Je ne crois pas qu'il soit légitime de se présenter à la présidence de la République quand on est devenu français tardivement",

Lionel Tardy, député UMP de Haute-Savoie «  cette proposition de "ridicule" et "démagogique" ajoutant qu "il est temps pour elle (Eva Joly) de retourner en Norvège."

Laurent Fabius, l'ancien premier ministre socialiste, qui a déclaré sur Europe 1 être "attaché au défilé du 14-Juillet, qui est
une façon de montrer que l'armée française est une armée citoyenne".

Le député UMP Guy Teissier, président de la commission de la défense à l'Assemblée nationale, a lui taxé la candidate écologiste d'"anti-France". ( terme qui fut utilisé par l'extrême droite dans la première moitié du XX siècle pour désigner et stigmatiser les juifs et les communistes.   

A qui le tour ? 

Aux Ecolos de gauche ?


Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, juge de son côté l'idée d'Eva Joly «pathétique». «Dire ce qu'elle a dit, c'est pour moi profondèment une insulte à tous ceux qui, depuis des siècles, meurent pour ce pays», a-t-il estimé sur Europe 1. Le défilé du 14 juillet constitue un «hommage que la nation se rend à elle-même», a précisé Henri Guaino, affirmant que les propos de la candidate écologiste sont «parfaitement irresponsables et inconscients». «Elle ne veut pas voir la dimension tragique de l'histoire, de la politique (...) Tout est simple pour elle : il y a le bien et le mal, le bon et le mauvais», a-t-il ajouté.

À gauche, le candidat à la primaire socialiste pour 2012 Manuel Valls a jugé sur Twitter que «tout cela n'est pas très sérieux»

François Fillon. «Je réagis avec tristesse. Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l'histoire française», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Abidjan avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Le député du collectif  La Droite populaire Lionel Luca a accusé l'écologiste de confondre "le 14-Juillet et le 1 avril". "Ce serait bien qu'elle apprenne l'histoire de France, je pense que cela lui serait utile. […] Je ne sais pas ce qu'elle aurait fait en 1944 ou 45",


De ce collectif orienté populiste, il en ressort une étonnante richesse, nauséabonde pour le plupart, mais néanmoins riche en production droitière et aux positions d'extrémistes dû à l'attachement des arguments qui sont hors contexte envers madame Eva Joly, car on a le droit de ne pas être d'accord sur le faite de remplacer un défilé militaire par un défilé citoyen....le 14 juillet....fête Nationale, ( A noter que dans sa déclaration et ces propositions elle ne fait pas mention d'une suppression pure et simple du défilé militaire mais de celui du 14 juillet )  ce qui d'une part est une Insulte aux peuples Français et un profond mépris de la citoyenneté, mais également cela trahit un profond attachement à l'incarnation que représente le défilé militaire Français et peut être également à ce qu'est au fond la fête Nationale Française, mais également une tournure bien particulière des arguments que certains avances envers madame Joly...qui possède la nationalité Française et Norvégienne, aurait-il eu l'audace d'effectuer de telle production si madame Joly aurait possédé une seconde nationalité d'origine Arabe ?

 Doit-on maintenir le défilé militaire dans le cadre de la fête Nationale du 14 juillet ?

Au regard de ce qu'est cette fête, il n'est pas illogique qu'elle face l'objet d'une évolution, qu'elle puisse coller avec une nouvelle incarnation, plus citoyenne et nationaliste, redonnant dans la cadre par exemple d'une 6 eme République une valeur républicaine et démocratique, de plus dans un contexte de crise réduire le budget du défilement militaire au profit d'un défilé citoyen trouverait sûrement un plus large échos chez le peuple Français et animerait un nouveau visage Français sur le scène internationale, bien terne depuis quelques temps, de plus la réduction du coût de ce défilé aurait un impact positif sur l'écologie ( il va falloir vous y faire ) et sur la l'allègement de la dette publique.

En sommes ce sujet est sans doute bien loin des préoccupations de l'ensemble des Français, cependant au vu des quelques réactions, notamment à gauche, l'évolution que brandissent quelques-uns pour rassembler et unifier la gauche pourrait éventuellement jouer en faveur des raretés qui soutiennent l'ouverture vers cette évolution qui malgré sa valeur de symbole peut se révéler payant dans une gauche qui s'ouvre et qui se tourne vers le futur, plutôt qu'un soutien pathétique aux populistes ambiant et qui se répand.


De la Honte à la lâchitude

Orchestrant de main de maître et instrumentalisant l'utilisation de son enfant pour répandre son venin, cet adulte bénéficie d'un double exploit, celui de marier la honte à une attitude lâche.