Le virus de la mobilisation

Du haut de la grande préméditation et sous l'emprise du processus de la démolition, le virus entame sa quête de propagande imposant sa déviance à l'intégrité de la victime, se bornant à se dégager de sa culpabilité et de sa souffrance, il prend bien soin de corrompre les esprits complaisants et c'est d'une mutation rigide qu'il aime admirer ces oeuvres d'une violence "propre" et sournoise, non satisfait de l'effraction psychique du sujet c'est tel un vampire qu'il aspire à vider la substance que son miroir d'ego ne possède pas, une fois que l'éponge gorgé de la vitalité touche à sa fin, une fois que le cirque et les tartufferies se lassent des jeux et de leur jouet, le laboratoire peut ainsi lancer le moteur de l'exacerbation de la critique et de la destruction, faisant naitre dans le virus la capacité de faire grandir le noyau de la sacralisation de l'objet désiré.
De l'attraction du vide, la victime peut éveiller en elle un appel d'air énergique, une adaptation à cette épreuve et regarder en face le monde des blessures, le leure de la faille masochiste laissé par le venin du virus, peut laisser place à la remobilisation des forces et c'est dans l'ombre des nouvelles émotions que la restructuration entame son chemin, imposant un antidote aux infractions tentant de traumatiser la personnalité du sujet.
Il reste néanmoins à certains maillons de la mobilisation le soin de se doter d'un vaccin contre les empreintes des effets collatéraux d'un éventuel boomrang aux vertus composées de boules de neige redondante.

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